La dédollarisation du monde se précise
Introduction
Il y a un plus d’un an, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les raisons d’une bascule géopolitique du monde apparaissaient au grand jour. J'avais exploré dans En avant vers la dédollarisation du monde ? l'angle de la dédollarisation, comme la pièce maîtresse qui s'avançant au centre de l'échiquier mondial, pourrait ébranler le système occidental sous hégémonie américaine. Pour prendre de la hauteur, j’avais aussi apporté une lecture historico-politique d'une résistance au dollar à bas-bruit, mais bien à l'œuvre, laquelle est désormais érigée en véritable doctrine du multilatéralisme.
Et quoi de plus révélateur que l'affirmation de nouveaux centres de puissance et de nouvelles sphères géopolitiques pour le prouver ? En une année, les échanges financiers, commerciaux, technologiques et informationnels hors du système-dollar se sont intensifiés. Les relations internationales, les choix diplomatiques se dessinent et s’affinent plus chaque jour en ce sens. L'émergence d'une nouvelle donne économique mondiale polarisée autour de l'alliance sino-russe et du yuan, face au monde occidental et son dollar, se configure au grès de coalitions inter-étatiques et d'accords régionaux inédits.
Alors que les États-Unis se considèrent encore dans une configuration de type « l’Amérique et le reste du monde1 », ce reste du monde n’essaie pas de lui extirper son influence pour exister. Il s'organise de lui-même. Il développe sa propre sphère de pouvoir et ses propres pratiques internationales sans le concours étasunien. Progressivement, la supériorité de l’Occident et son rayon d’action planétaire ne sera plus absolue, de même que l’autorité de la loi américaine sera contre-balancée par l’alternative commerciale chinoise. En tout état de cause, cette guerre russo-ukrainienne signe la fin d'un monde.
Sommaire
- La multipolarité par les monnaies
- Un coup de froid sur la mondialisation
- Ébauche d'un nouvel ordre international
- La bataille sera avant tout idéologique
1. La multipolarité par les monnaies
La monnaie est une arme politique à utiliser avec parcimonie. Les sanctions américaines d’une ampleur inédite contre la Russie, suite à l'invasion de l'Ukraine en février 2022, ont changé la donne monétaire et financière2. Affirmant leur position de puissance globale, comme ils ont l'habitude de le faire à l'égard de n'importe quel pays, les États-Unis ont gelé 300 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale de Russie. Le contre-effet que nous observons depuis, et qui marque une véritable rupture géopolitique, est qu’une partie croissante des échanges commerciaux internationaux commence à s'effectuer hors-dollar. De manière affirmée, parfois revendiquée, une partie du monde tente d'échapper au système du dollar afin de se structurer par ce qu’on peut nommer un multilatéralisme des monnaies.
Après avoir été exclue du système SWIFT en mars 2022, la Russie avait contrecarré en écartant le dollar comme monnaie d’échange pour le paiement de ses hydrocarbures. En obligeant les Européens à régler en rouble, elle avait pu maintenir la valeur du rouble face au dollar et à l’euro. Puis, le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 a enterré le couplage énergétique de l’Europe et de la Russie. Mais l’idée de libeller ses matières premières dans une autre monnaie que le dollar, a quant à elle fait son chemin. Ce sont désormais la Chine et l’Inde qui, respectivement premier et deuxième acheteur mondial de brut russe, règlent leurs transactions en rouble, en roupie et en yuan3. Le symbole est fort : en réaction aux sanctions financières et par accords commerciaux, il est possible de sortir du système financier occidental.
Cette possibilité alimente les volontés de puissance des pays producteurs d'hydrocarbures. Historiquement alliée des États-Unis, l’Arabie Saoudite ose faire volte-face au pétrodollar en affirmant vouloir libeller ses contrats en yuans pour ses exportations avec la Chine4, et même en dirham des Émirats arabes avec d’autres pays (ce qu’elle a déjà fait avec l’Inde). Or, moins de pétrodollars recyclés dans l’économie coupe la part massive d'investissements étrangers nécessaires à la croissance américaine. La puissance américaine a immensément besoin de ce flux constant de dollars, à savoir la croissance des dépôts en dollar des non-résidents, qui lui sert à justifier et son déficit commercial et son déséquilibre budgétaire. Le paiement du pétrole en dollars est une pratique quasi-universelle depuis des décennies, mais cette annonce va de pair avec la fragmentation monétaire en cours.
En une année, la transformation des relations internationales par la non-utilisation du dollar s’est précisée. Le Brésil renonce au dollar pour son commerce avec la Chine pour échanger dans leurs monnaies respectives que sont le yuan et le réal (la Banque Fédérale du Brésil a même plus de réserves de change en yuan qu’en dollar). L’Iran qui cherche à contourner l’embargo américain va se brancher au système de paiements non-occidental pour ses transactions commerciales loin des sanctions internationales. L’Indonésie et la Malaisie décident de remplacer Visa et Mastercard par le système de paiement chinois UnionPay et proposent la création du Fonds Monétaire Asiatique en yuan. Le groupe français Total Énergies et le géant chinois des hydrocarbures CNOOC ont conclu un contrat de 65 000 tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) libellé exclusivement en yuan.
Ce n’est probablement qu’un début. La souveraineté n’est pas un gros mot, mais une vertu lorsqu'il faut s'entendre sur des sujets. Les monnaies nationales sont utilisées à la fois comme facteurs de souveraineté et de coopération entre les États. Elles servent à échapper au contrôle de Washington et à former un espace commercial et financier où les Etats-Unis ne peuvent plus dicter leur loi. C'est bien l’hégémonie étasunienne, au sens d'emprise globale sur toutes les transactions en dollars et la capacité à édicter les règles qui servent d’abord les intérêts américains, qui est opposée. La surexploitation du dollar comme arme politique de sanction a en vérité soudé le bloc des économies émergentes. Le désir d’émancipation de ces grands pays émergents vis-à-vis de l’Occident est plus vif que jamais.
2. Un coup de froid sur la mondialisation
Sur le front économique, l'Occident perd le contrôle de la mondialisation car les États cherchent à commercer dans leur zone géographique immédiate, exactement comme nous venons de le voir avec la régionalisation des marchés pétroliers. À la nation marchande américaine, aucun rival n’avait été capable d’en disputer la suprématie pendant des décennies. Maintenant si. La Chine. La première puissance commerciale du monde ne demande qu'à combler le vide américain, à l’image du Partenariat régional économique global de 2020 avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ANASE) qui est l'accord commercial le plus important du monde en termes de PIB5. Un exemple parmi tant d’autres qui illustre une Chine exerçant une influence rayonnante dans les échanges régionaux et qui étend ses capacités d’intervention.
Cette régionalisation de l'économie mondiale s'explique par la sécurité géographique, qui resserre les liens commerciaux entre États, et par la volonté de réduire le rôle d'arbitre des Etats-Unis, ces derniers étant face à des coalitions de pays. Car quiconque touche au papier vert obéit au droit américain. L’arsenalisation du dollar, l’extraterritorialité du droit américain, permet aux Etats-Unis de dicter le jeu économique mondial avec leur législation nationale. L’Oncle Sam peut sanctionner tous les détenteurs de dollars : bloquer des transactions commerciales, forcer le rachat d’une entreprise, infliger des amendes, décider d’un embargo sur un pays voire déstabiliser un régime politique. Les pays l’ont bien compris, voire appris à leur dépens, et ils veulent se brancher au système non-occidental de paiement qui se déploie massivement.
Les sanctions américaines sont rendues inopérantes par ce dispositif monétaire qui ne touche pas au dollar. Le plus symbolique est bien sûr l’augmentation de 46% des échanges commerciaux entre Pékin et Moscou en 20226 et qui montre qu'on peut facilement basculer d'un système à un autre. Car comme son voisin russe, la Chine subit des restrictions américaines sur les exportations de semi-conducteurs, une interdiction pure et simple de services et de matériels chinois sur le sol américain (le géant des télécoms Huawei) ainsi que des amendes pour les filiales qui travaillent avec les entreprises chinoises. Répondant au coup-par-coup à cette guerre économique, intensifiée par Donald Trump, la Chine sécurise ses propres chaînes d’approvisionnement, son appareil de production, ses matériaux industriels et l’importation des matières premières.
Raillée à ses débuts, l’organisation intergouvernementale des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Sud-Afrique) compte désormais 19 pays en développement qui demandent à l’intégrer7. Une sacrée partie du monde qui pèse pour 70% de la population mondiale. Alors, pourquoi se soumettre au pouvoir américain, puisque ce nouveau monde est assez vaste pour s’organiser de lui-même ? Au libre-échange et à la financiarisation de l’économie, se développent les nouvelles routes commerciales et un capitalisme régulé par l’État. Les BRICS sont en première ligne pour se débarrasser du dollar et leurs candidats perçoivent de moins en moins le dollar comme une réserve de valeur fiable et une monnaie d’échange. Doucement mais sûrement, les BRICS deviennent une coalition de grands émergeants qui limitent absolument l'influence du dollar dans leurs échanges commerciaux.
Dans les années à venir, il faudra suivre de très près ce nouveau réseau de paiement bancaire transfrontalier qui concurrence SWIFT. La Chine, la Russie et l’Inde ont travaillé de pair afin de rendre leurs systèmes de paiements respectifs interopérables et compatibles avec leurs banques nationales. À l’image de cette gouvernance multilatérale, sans la domination d’une seule puissance, l’idée est de transacter depuis des devises nationales sur un modèle d’interconnexion et de compensation des échanges. Les banques centrales chinoises et russes sont d'ailleurs à la pointe en matière de monnaie digitale de banque centrale (MDBC). Un nouveau système monétaire qui se développe donc et les BRICS parlent même d’une nouvelle monnaie internationale commune et qui sera à l’ordre du jour de leur prochaine réunion8. Bien que la première monnaie en lice pour dominer les échanges, soit bien sûr le yuan (renminbi).
3. Ébauche d'un nouvel ordre international
Le mouvement de désengagement très progressif du dollar est acté. Nul ne sait s’il va réussir, mais il se montre d’abord plus horizontal : aucun pays ne doit pouvoir l’emporter sur les autres. Ce modèle alternatif offre à toutes ces nouvelles volontés étatiques un paquet en matière de sécurité, de commerce, de monnaie, de technologie. La multipolarité promue par la Russie et la Chine veille à intégrer des sphères d’influence où des pays émergents comme l’Iran, la Turquie, le Brésil et l’Inde sont davantage respectés pour leurs positions. Si on compte les 15 pays de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), les 15 pays de l'ANASE, les 19 nouveaux pays voulant rejoindre les BRICS et ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), cela fait 56 pays au total qui clament haut et fort s’opposer aux sanctions économiques et commerciales en fonction de la politique étrangère de Washington9.
La Russie faible économiquement, presque encore soviétique, n'a jamais exporté autant de pétrole. Les Russes, qui se préparaient à de probables paquets de sanctions, les ayant subies lors de l'annexion de la Crimée depuis 2014, résistent aux représailles occidentales10. Après plus d'un an de guerre en Ukraine, les dernières prévisions du FMI ont révisé à la hausse la croissance de la Russie pour 2023 (+0,7% contre +0,3%), ce qui est plus que l’Allemagne, la France ou le Royaume-Uni. Ses échanges commerciaux bilatéraux se multiplient, le part de l’industrie dans la richesse nationale augmente, le pays est en excédent commercial et endetté à 20% de son PIB seulement. Aussi, le rouble se renforce par rapport au dollar, la Banque centrale de Russie multiplie les réserves d’or et surtout, se débarrasse de ses dollars dessinant une nouvelle frontière pour tous ceux qui veulent s’affranchir de l’impérialisme américain.
À marche forcée, l'économie chinoise avance vers la dédollarisation, ou plutôt la yuanisation des échanges internationaux. Devenue première puissance du monde en parité de pouvoir d’achat, le yuan (renminbi plus exactement) dépasse le dollar américain en tant que monnaie la plus utilisée dans les transactions transfrontalières de la Chine. La part du yuan a atteint un niveau record de 48 % alors qu'elle était quasiment nulle en 2010, tandis que la part des États-Unis est tombée à 47 % alors qu'elle était de 83 % au cours de la même période11. La Chine est la première à l'œuvre pour déstabiliser le rôle pivot du dollar qui remplissait le rôle d'intermédiaire des échanges, de liberté commerciale et de sécurité pour les États. Désormais, le yuan se positionne comme la monnaie de transaction commerciale pour tous les produits et services chinois12. Au prix d’une nouvelle dépendance politique bien sûr, et non d’un altruisme extra-occidental…
Nous l’avons dit, les États-Unis sont l’unique pays à émettre le dollar. Ils maîtrisent les avoirs, les réserves et les fonds libellés en dollars au-delà de leur territoire. Cela vaut pour les États, les entreprises et les individus. Mais plus inquiétant encore, la Réserve fédérale américaine peut imprimer des dollars à l'infini, déprécier la valeur de la monnaie sans limite et surtout, financer la dette américaine abyssale de 30 000 milliards de dollars. En face de la demande pour du dollar, il lui suffit de vendre un bon du trésor américain pour équilibrer son déficit. Alors, un dollar émis ne représente qu'une fraction de 100 milliardièmes de la dette américaine. Comprenons bien l'affaire : un pays surendetté qui crée de la monnaie émet un papier dont la valeur véritable est le remboursement de sa dette. Alors, pourquoi accumuler des réserves en dollars qui ne représéntents qu'une dette ? Surtout si un autre système permet à la fois l'expansion économique et l'accroissement de son autonomie ?
Le dollar américain, qui a dominé l'économie et le commerce mondiaux pendant des décennies, montre plus que des signes d'affaiblissement. L'inflation galopante aux États-Unis a un impact sur l'Europe et le reste du monde. C'est le résultat d'une accumulation de mauvaises décisions de l'Oncle Sam, qui a cherché à contrôler les économies et les énergies du monde au détriment des autres acteurs économiques mondiaux. Les alternatives monétaires, comme le rouble russe et surtout le yuan chinois, gagnent du terrain. Lors du sommet Russie-Chine à Moscou en avril dernier, Vladimir Poutine a annoncé vouloir généraliser « l’utilisation du yuan chinois dans les règlements entre la Russie et l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine »13. Ce bouleversement marque un changement d'ère où la multipolarité sous une impulsion chinoise forte est le contre-monde de l'hégémonie américaine.
4. La bataille sera avant tout idéologique
Ce que les Américains ont appelé « Le Monde Libre » est en perdition. Il n’emporte plus l’adhésion. Les nouveaux centres de puissance que nous venons d’évoquer prônent une organisation fondée sur la stabilité, l’égalité et la coopération entre les États. Ils forment un pôle gigantesque qui affirme vouloir respecter les souverainetés des États en favorisant l'approche multilatérale des relations internationales. À première vue, il ne s'agit pas d'une domination agressive, juste d'un réseau commercial, économique, financier et normatif, même s'il est sans équivalent puisqu'il vise l’Europe via l’Eurasie, mais aussi l’Afrique et l’Asie elle-même. Pourtant, cette grille de lecture de la conflictualité du monde illustre deux idéologies qui s’entrechoquent, démocraties libérales contre régimes autoritaires14.
Les tenants de la multipolarité se donnent les moyens et les capacités de multiplier les relations de leur développement économique. Ils s'opposent à toute forme de domination étrangère afin de garantir l'indépendance de leurs propres pays, la défense de la prospérité économique nationale servant le choix d'affronter la concurrence mondiale. Mais en s'y penchant, la Chine utilise les mêmes ficelles que l'Amérique pour s'imposer : user du régime de libre-échange planétaire pour déverser ses produits, ses capitaux et son idéologie. Le rejet de l'Occident et de la domination américaine crée la tentation de souscrire, consciemment ou non, à l'idée d'une domination chinoise. Dans ces conditions, il est difficile de comprendre de quel ordre mondial multipolaire on parle réellement.
On note une forme de jubilation devant Chine sur la scène mondiale en tant que nouvelle puissance dominante. L'Initiative Ceinture et Route (ICR) est la stratégie globale de développement des infrastructures adoptée par le gouvernement chinois en 2013, dans le but d’investir massivement dans plus de 150 États sur la planète. Si la nouvelle route de la soie ravit les tenants de la multipolarité, elle masque une réalité frappante qui est que si ce projet tentaculaire chinois réussit, les pays accepteront le quasi-rôle de colonies économiques chinoises. Le monde resterait alors bien unipolaire, mais avec un centre de commandement unique situé à Pékin. Être à la fois opposant à l’unipolarité américaine et partisan de l’unipolarité chinoise, c'est se draper dans l'idéologie.
Car si nous ne serons plus totalement dans le système dominé par l'Occident, personne n'est capable de conceptualiser ou de dessiner une représentation stable du « système multipolaire émergeant ». Nous ne savons pas collectivement si l'affaiblissement de l'hégémonie américaine laisse place à un nouvel équilibre mondial ou si nous sombrons dans le chaos. Il s'agit là d'un point de bascule idéologique pour tous ceux qui aspirent à un monde qui ne soit plus dominé uniquement par les Etats-Unis. Pourquoi l'unipolarité sous la baguette américaine est-elle contestée, mais celle à la chinoise applaudie ? Pour ceux qui le comprennent, et bien que ce nouveau monde multipolaire soit en gestation, la fin de la prééminence américaine doit être tempérée.
Le principal problème de l'Occident sera d'accepter qu'il ne représente plus l'ensemble de l'humanité. Les civilisations peuvent exister et coexister, en défendant leur droit de créer leurs propres espaces politiques, technologiques, culturels et religieux dans le sens de la pluralité. Ce droit des différentes civilisations à s'affirmer avec leurs systèmes de valeurs inhérents, qui peut ou non coïncider avec les valeurs occidentales, implique que l'Occident se reconnaisse comme un pôle parmi les pôles. L'Occident peut-il réellement se refuser comme modèle du monde, comme le phare unique du Progrès dans l'histoire et de la compréhension de l'Homme ? Pour l'Occident, renoncer à sa domination du monde équivaut à un empire américain qui ne cessera d'exister, qu'après sa chute.
Sources :
¹ Zbigniew BRZEZINSKI - Le Grand Échiquier, l'Amérique face au reste du monde aux éditions Fayard, 1997 ↩
² La Tribune - Big Bang en vue dans la finance : la fragmentation des systèmes de paiement internationaux s'accélère ↩
³ Le Monde - L’Inde, plaque tournante pour le pétrole russe ↩
⁴ The Wall Street Journal - L'Arabie saoudite envisage d'accepter des yuans au lieu de dollars pour les ventes de pétrole à la Chine (en anglais)↩
⁵ Capital - La Chine signe le plus vaste accord de libre-échange au monde↩
⁶ Radio Classique - Xi Jinping en Russie, nouveau signe de la grande dépendance de l’économie russe à la Chine ↩
⁷ Bloomberg - Les BRICS ont reçu 19 offres d'adhésion avant le Sommet (en anglais) ↩
⁸ Bloomberg - Les BRICS discuteront d'un plan de monnaie commune lors du sommet d'Afrique du Sud (en anglais) ↩
⁹ Philippe BÉCHADE pour Aucoffre.com - Guerre yuan/dollar, faillites bancaires, inflation et or ↩
¹⁰ Radio France - L'économie russe s'effondre-t-elle ou le contraire ? ↩
¹¹ Bloomberg - Le yuan dépasse le dollar en tant que monnaie la plus utilisée en Chine dans les transactions transfrontalières(en anglais) ↩
¹² Financial Times - La part du renminbi dans le commerce extérieur a doublé depuis le début de la guerre en Ukraine (en anglais) ↩
¹³ L'Opinion - Le bras d’honneur de Xi Jinping et Vladimir Poutine à l’Occident ↩
¹⁴ Radio France - Les démocraties face à la Chine et au "Sud global" ↩